Avis sur Oiselle : la marque de running pour femmes qui embrasse le voyage
C’est une chose pour une marque d’utiliser l’émancipation des femmes comme tactique de marketing. C’en est une autre de donner réellement du pouvoir aux femmes. Les entreprises dotées d’équipes publicitaires avisées ne le savent que trop bien et misent souvent sur la naïveté de leur public comme excuse pour faire de beaux discours sans passer à l’acte.
Boutique de course à pied pour femmes Oiselle ne prend pas de raccourcis. Peut-être qu’en procédant de la sorte, il aurait été possible de réaliser autant de ventes sans déployer autant d’efforts. Mais Oiselle préfère gagner la confiance de la communauté des coureurs à pied plutôt que de la rechercher. La marque s’est engagée à jouer le jeu sur le long terme, en construisant un public fidèle au cours de ses 17 années d’existence, en considérant ses vêtements comme un moyen de parvenir à ses fins. Oiselle conçoit des vêtements pour les femmes qui ont d’autres préoccupations que leur plan d’entraînement. De ce point de vue, les vêtements deviennent des outils de performance, et pas seulement d’esthétique.
Oiselle s’engage à donner plus de pouvoir aux femmes qui courent.
Les femmes qui portent Oiselle apprennent à envisager la course à pied différemment. Elles accomplissent plus de choses sur la grande scène parce qu’elles se sentent capables d’en faire plus en coulisses. Et surtout, elles considèrent la course à pied comme une partie intégrante de la vie et non comme une échappatoire. Oiselle permet aux femmes de s’investir pleinement dans chaque course.
En tant que coureuse très occupée, qui s’entraîne dès qu’elle en a l’occasion, j’ai testé quelques unes des chaussures préférées des fans d’Oiselle pour voir si elles pouvaient rationaliser mon emploi du temps. Quelques détails clés de la conception ont eu un impact notable sur la façon dont j’utilise mon temps. Le sentiment de sécurité, de confort et d’aisance que je ressens en portant les vêtements Oiselle se traduit par des rythmes plus rapides et moins d’interruptions. Tout cela grâce à l’objectif qui sous-tend le produit. Voici comment Oiselle aide les femmes comme moi à renforcer leur relation avec la course à pied pour le plaisir et la performance.
Se présenter pour se démarquer
Le talent n’est pas tout. Même les athlètes dotés d’un soi-disant « talent naturel » ne peuvent mettre à profit leur patrimoine génétique s’ils ne s’appliquent pas correctement. Derrière chaque record personnel (PR) se trouve un coureur qui a choisi de se présenter au travail quotidien et de faire confiance au processus. En tant qu’entraîneurs de course à pied David et Megan Roche aime à dire que « les succès du jour au lendemain sont en fait le fruit d’années de travail ».
Mais les PR eux-mêmes retiennent davantage l’attention que le travail qu’ils ont nécessité. Il est beaucoup plus facile de se tenir sur une ligne de départ que de participer à tous les entraînements qui y mènent, en particulier pour les athlètes féminines. Les problèmes de sécurité, les contraintes physiologiques et les exigences de la maternité font qu’il est plus difficile d’effectuer un kilométrage de qualité. Oiselle vise à réduire les barrières à l’entrée pour les femmes qui luttent pour parcourir les kilomètres.
« La plupart des coureurs ont tendance à vouloir courir pour être performants », reconnaît le PDG d’Oiselle. Arielle Knutson. « Mais la performance commence par la capacité à se déplacer confortablement et durablement.
C’est pourquoi Oiselle met l’accent sur la facilitation du mouvement avant tout. Le processus de conception d’Oiselle commence par répondre aux besoins des coureuses. Les avantages en termes de performance sont un effet secondaire de la satisfaction de ces besoins uniques.
L’auteur, Lucie Hanes, lors d’une course avec le short Oiselle Toolbelt Roga.
Cependant, pour rendre le mouvement plus accessible aux femmes, les vêtements de course doivent aller au-delà de l’essentiel. Les propriétés d’évacuation de la transpiration et les tissus légers peuvent s’adresser aux coureurs en général, mais ils ne suffisent pas à soutenir les coureuses en particulier.
Knutson répartit les préoccupations des coureuses en quatre catégories principales : la sécurité, le stockage, le corps et le temps. Les femmes ont de bonnes raisons de s’inquiéter lorsqu’elles rentrent chez elles après avoir couru. La nouvelle prouve que même la plus banale des boucles de quartier peut avoir des conséquences potentielles. Knutson souligne également que « lorsqu’on a des seins et des hanches, le corps bouge différemment que si l’on n’en a pas, et les vêtements sont plus ou moins agréables à porter selon la façon dont ces éléments du corps féminin se présentent sur les différentes personnes ».
En ce qui concerne la physiologie féminine, nous avons des besoins nutritionnels différents de ceux de nos homologues masculins. D’après l’étude Dr. Stacy Simsauteur de deux livres et de plus de 70 études évaluées par des pairs sur les besoins physiologiques des athlètes féminines, « notre température corporelle centrale augmente environ deux fois plus vite lorsque nous commençons à faire de l’exercice », ce qui augmente le risque de déshydratation et de déséquilibre électrolytique. La recherche sur la l’importance de la faible disponibilité énergétique chez les athlètes féminines suggère que les femmes devraient également porter une attention particulière au ravitaillement en milieu de course. Tout cela s’ajoute à d’autres éléments essentiels (voir : calories rapides) qui doivent aller quelque part.
Les poches à 360 degrés du short Toolbelt Roga permettent d’accéder facilement au ravitaillement à mi-course.
Chaque vêtement Oiselle répond à au moins une de ces catégories, si ce n’est aux quatre à la fois. Les Pétard La ligne comporte des motifs d’oiseaux réfléchissants pour une meilleure visibilité en cas de faible luminosité, tandis que les nombreuses poches offrent un rangement pratique pour les téléphones, les gels, les couches et tout ce dont vous avez besoin pour votre course.
Une grande variété de longueurs, d’entrejambes et de hauteurs tient compte des différentes façons dont les corps féminins expriment leurs courbes. Les manches longues avec fenêtre de surveillance intégrée permettent d’apercevoir les métriques par temps froid, pour les nombreuses femmes qui souffrent d’une mauvaise circulation sanguine. Les soutiens-gorge dotés de bretelles réglables et accrochables conviennent aux femmes qui allaitent. Les bas à taille haute soutiennent l’abdomen des futures mamans. Les couleurs, les motifs et les coupes subtiles font que les vêtements Oiselle conviennent dans l’ensemble aux courses, aux séances de gym, aux tâches de covoiturage et aux réunions Zoom lorsque le temps manque pour changer de garde-robe.
De larges bretelles et une poche pour téléphone portable entre les omoplates allient confort et accessibilité. … [+]
Ce sont ces détails qui font ou défont les vêtements de course à pied – et la course à pied en général – pour les femmes. L’approche « rétrécir et rosir » de la conception de l’équipement féminin nous a fait croire qu’il n’y avait pas d’autre solution que d’acheter des vêtements de course à pied. nous sommes Le problème, c’est que nous ne pouvons pas nous contenter des mêmes choses que celles qui fonctionnent pour les hommes. Mais pourquoi devrions-nous le faire ? Les femmes viennent à la course à pied avec leur propre corps, leurs propres responsabilités et leurs propres priorités. Oiselle place la course à pied dans le contexte de la vie d’une femme.
L’oiseau de souche
Les vies occupées et les assiettes pleines des coureuses signifient qu’il peut être difficile, même pour les athlètes les plus élites, de mettre tous les éléments ensemble. Oiselle est allé au-delà de la conception d’équipement réfléchi pour donner aux femmes ayant un potentiel de haut niveau l’opportunité de l’appliquer réellement.
« Oiselle travaille avec des athlètes en devenir, qui n’ont pas encore été sponsorisées, parce qu’un système de soutien peut tout changer », explique Mme Knutson. « Nous avons lancé le Programme Underbird avant le marathon des essais de l’équipe olympique pour soutenir cinq athlètes d’élite qui voulaient courir pour une place dans l’équipe mais qui n’auraient peut-être pas été en mesure de s’y rendre d’un point de vue logistique ou de faire de leur mieux par leurs propres moyens ».
Ces cinq coureurs ont reçu une allocation, du matériel et une plateforme pour raconter leur histoire avant les épreuves. Pour Oiselle, c’est l’aspect narratif qui a le plus de valeur. Knutson reconnaît qu' »il est légitime de sponsoriser les meilleurs athlètes qui gagnent : ils sont influents et ont une grande portée, ce qui est important pour l’exposition de la marque. Mais le fait de toujours gagner n’est pas toujours relatable. Le coureur de tous les jours a tendance à s’identifier davantage aux histoires qui incluent les défis que tous les athlètes rencontrent, mais que ceux qui sont sous les feux de la rampe en permanence ne partagent pas nécessairement. La vie n’est pas linéaire et il est inspirant d’entendre parler d’athlètes qui atteignent ce niveau d’excellence tout en étant des êtres humains normaux avec des revers, un travail, une famille et des retards dans la pratique de la course à pied.
Les Oiselle Underbirds ont raconté leur histoire sur la route des épreuves olympiques. Aucun de leurs contrats ne contenait de clauses liées à des performances ou à des podiums. Une coureuse n’a même pas pu se présenter sur la ligne de départ à cause d’une blessure. La réponse d’Oiselle ? La marque a continué à la soutenir tout au long du marathon de Boston pour lui donner une nouvelle chance d’aller jusqu’au bout de ses efforts. Oiselle ne soumet pas ses athlètes à certaines normes, car Mme Knutson et son équipe comprennent que rien n’est garanti dans la course à pied (ni dans la vie). Soutenir une athlète ambitieuse ne garantit pas de résultats. Cependant, cela leur donne les meilleures chances de réussite.
« Lorsque nous travaillons avec un athlète, il ne s’agit pas seulement de l’athlète, mais de toute la personne », souligne Knutson. « Nous travaillons avec eux sur le plan de la course et sur le plan humain. Il ne s’agit pas seulement de gagner ou d’être performant, mais de s’occuper de l’ensemble de la personne. En fin de compte, nos athlètes obtiennent de bons résultats parce qu’ils se sentent soutenus à tous les niveaux.
Oiselle Gear Review
Tout comme les résultats des courses ne définissent pas les athlètes, les vêtements ne définissent pas Oiselle. C’est l’intention qui les sous-tend qui le fait. Voici quelques vêtements qui illustrent les intentions d’Oiselle pour les coureuses de tous horizons et de toutes ambitions.
Un soutien-gorge de sport sans mains ni frottements
Qu’est-ce que c’est que ces soutiens-gorge de sport à bretelles ? Ils peuvent convenir pour un cours de yoga à faible impact, mais ils n’apportent pas grand-chose à la stabilisation pendant la course à pied, même pour les moins bien dotées. Le soutien-gorge Flyout remplace les bretelles minuscules par une couverture complète d’une épaule à l’autre. Le dos large offre plus de soutien à l’avant en redistribuant une partie du poids. Les larges bretelles ne s’enfoncent pas non plus dans la peau, surtout sous la pression des gilets de course ou des couches encombrantes.
Oiselle capitalise sur la couverture supplémentaire du dos en incluant une poche pour téléphone entre les omoplates. Le Flyout n’est pas le premier soutien-gorge de sport doté d’une poche pour téléphone que j’ai essayé, mais c’est le premier que j’ai pu utiliser. D’autres ont placé la poche trop bas dans le dos pour que mes bras courts et mes épaules peu flexibles puissent l’atteindre, ou l’ont rendue trop étroite pour qu’un téléphone puisse s’y glisser et en sortir sans lutte. Le tissu lisse du Flyout, associé aux dimensions et à l’emplacement de la poche, fait de ce soutien-gorge une solution de rangement de téléphone confortable et fonctionnelle.
Un haut à couverture intégrale pour rationaliser vos courses
Je n’achèterai plus jamais de chemise à manches longues sans fenêtre de montre. Et maintenant, je peux enfin mettre à la retraite toutes les chemises dans lesquelles j’ai découpé ma pauvre excuse de fenêtre de montre. Ce qui semble être un petit détail a beaucoup d’importance pendant la course. Les femmes courent plus au froid que les hommes, surtout au niveau des extrémités, et ressentent une plus grande sensibilité à la chaleur. une diminution de la circulation sanguine dans les mains et les pieds en réponse à l’exposition au froid. C’est pourquoi il n’y a pas de compromis sur la couverture des mains pendant les courses par temps froid. Cela ne doit pas signifier que les femmes doivent sacrifier d’autres aspects de leur course en échange.
Avec le Flyout Long Sleeve, nous n’avons pas à le faire. Une simple et subtile fente sur chaque poignet s’ouvre pour révéler l’écran de votre montre afin que les coureurs puissent garder un œil sur leurs mesures sans interrompre leur foulée pour tripoter les couches. Ces secondes perdues s’accumulent lorsque vous devez insérer des kilomètres dans votre programme comme dans un jeu de Tétris. De plus, il est important de respecter les rythmes et les ratios repos-travail lors des séances d’entraînement par intervalles à haute intensité. L’accès aux données en temps réel aide les coureurs à atteindre leurs objectifs pour la séance d’entraînement.
La fenêtre de la montre mise à part, la chemise Flyout Long Sleeve gagne par temps froid grâce à sa coupe décontractée mais sûre et à son tissu ultraléger mais protecteur. Les trous pour les pouces et les ourlets renforcés maintiennent l’ensemble de la chemise en place. Pas de sueur, pas de froid, pas d’encombrement.
Des shorts fluides qui ne lésinent pas sur le rangement
Courir dans un short fluide est agréable et aéré pendant les séances d’entraînement par temps chaud, mais au détriment de l’aspect pratique. Les modèles à peine visibles n’offrent pas beaucoup ou pas du tout d’espace de rangement, même pour l’essentiel. Je dois donc choisir entre un short de compression, qui ne laisse pas passer autant d’air par temps chaud, et un gilet ou une ceinture, qui me semblent superflus pour les courses plus courtes. Mais le Toolbelt Roga Shorts a résolu ce dilemme. Ce short fait un usage intelligent de l’espace avec des poches à 360 degrés tout autour de la ceinture. Ainsi, les jambes restent lâches et légères tandis que la partie naturellement serrée du short accueille vos effets personnels.
Les poches de la ceinture en maille extensible sont ouvertes en haut pour un accès facile, avec une poche zippée sur le sacrum pour les objets de valeur, bien que même les poches ouvertes passent le test du saut pour garder une bonne prise sur leur contenu. Toutes les poches, ouvertes ou zippées, sont suffisamment profondes pour accueillir des smartphones extra-larges. Je trouve que ce short est un peu grand. Heureusement, un cordon de serrage interne permet de resserrer la taille pour empêcher les Roga’s de glisser, surtout lorsqu’ils sont chargés d’équipement.
Ils sont disponibles en trois longueurs d’entrejambe : Mac (1.75-inchh), Régulier (4 pouces) et Long (6 pouces).
Short de compression qui fait office de ceinture de course à pied
Je suis une adepte du stockage autour de la taille plutôt que le long de la jambe. Le centre de gravité du corps féminin se situe juste en dessous du nombril. Transporter du poids près de ce point central est plus stable et élimine le facteur de rebond qui perturbe votre foulée. Le système de poches de type ceinture à 360 degrés du O-Mazing Power Shorts le rend similaire au Toolbelt Roga Shorts ci-dessus, mais dans un style légèrement compressif plutôt que lâche. Contrairement à celles du Roga, ces poches sont toutes ouvertes sur le dessus – pas de fermeture éclair pour protéger les objets de valeur – mais elles sont plus sûres que celles du Roga en raison du tissu plus serré. Il n’y a pas non plus de coutures séparant les poches les unes des autres sur les côtés, ce qui limite moins la longueur ou la largeur de ce que vous pouvez ranger à l’intérieur. Le même cordon de serrage interne permet de personnaliser l’ajustement et de supporter le poids de vos affaires.
J’opte pour les O-Mazing lorsque je veux repousser les limites de la distance que je peux parcourir sans avoir à porter un sac de course. L’absence de poche zippée séparée laisse de la place pour une petite gourde comme la HydraPak SoftFlask 250 pour se glisser dans la ceinture le long du bas du dos. Je trouve que la coupe compressive du O-Mazing Power Shorts permet de supporter des charges plus importantes et plus lourdes sans glisser ou remonter.
Le O-Mazing Power Shorts est disponible en trois tailles d’entrejambe différentes : Mini (2,5 pouces), Régulier (5 pouces) et Long (8 pouces)
